Soit dit en passant, j'étais en Angleterre au moment de la mort de Charles Grant. Je ne lui avais pas fait signe car je savais qu'il détestait les visites. Il préférait s'asseoir pour méditer dans un nuage de fumée. Mais il apprit que j'étais dans les parages et me fit appeler. J'arrivai à l'heure prévue et bavardai comme d'habitude. Il m'interrompit : « Bryan, je veux que vous sachiez que je suis tout juste capable de dire encore la messe. Je ne la dit pas en latin, mais je la célèbre en silence. Vous aviez raison. » Il m'avait fait venir pour me confier cela. Cher Charles! Il mourut peu après.
— Bryan Houghton, Prêtre rejeté, Dominique Martin Morin, 2005, p. 194.